Recette Bonbons Piment

Recette Bonbons Piment

Les Bonbons Piment Réunionnais

Le bonbon piment est un petit beignet salé et épicé de l’île de La Réunion et aussi présent à l’île Maurice, et plus connu sous le nom de « gâteau piment ». Il y aurait été importé par les Zarabes, les membres de la communauté indo-pakistanaise, au 19e siècle.

Ingrédients

  • 500 gr de pois du Cap
  • un gros morceau de gingembre
  • 1 cuillère à soupe de cumin
  • 1 botte d’oignons verts
  • 1 bouquet de cotomili
  • 1/2 cuillère à café de curcuma
  • 8 piments verts
  • sel
  • poivre

Préparation

  • Mettez les pois du Cap à tremper la veille, dans beaucoup d’eau.
  • Le lendemain enlevez la peau puis écrasez les pois au pilon.
  • Pilez le gingembre, le cumin, le sel et les piments.
  • Hachez très fin les oignons verts et le cotomili puis mélangez le tout avec le curcuma.
  • Faites de petites boulettes et aplatissez-les dans la paume de votre main puis percez-les d’un trou au centre (d’un seul côté).
  • Faites chauffer de l’huile dans une poêle puis faites y revenir les bonbons piments.
  • Quand ils sont bien dorés, vous pouvez les servir.

Source

Yvonne Cadet-Barrabé
Le début de la colonisation de La Réunion

Le début de la colonisation de La Réunion

La colonisation de La Réunion par les Européens

Bien sûr, les Européens vont continuer à s’intéresser à ce qu’ils appellent désormais les Indes orientales puisqu’on vient de découvrir des Indes occidentales.
Ils vont même se battre pour avoir leur contrôle mais cet intérêt restera toujours secondaire par rapport à celui dont les Amériques seront l’objet.

Les Européens ont priorisé la colonisation des Indes occidentales

À cela deux raisons, d’une part on l’a vu, les Amériques sont beaucoup plus proches de l’Europe que les Indes orientales.
D’autre part il n’y a aux Amériques que des peuples peu organisé ou des empires en décomposition alors qu’aux Indes, il y a le grand Moghol.
Au Japon et en Chine, il y a des empereurs et ses monarques.
Ce sont des morceaux autrement difficiles à avaler qu’un roi Aztèque.

Une occupation lente

Le résultat de ce basculement instantané et durable du centre d’intérêt des puissances occidentales est que la colonisation de l’Océan Indien va être lente, très lente.
Les Européens, les Portugais en tête, mais vite suivie par les Hollandais, les Français et les Anglais, occupent vite les escales les plus juteuses d’Inde ou d’Afrique.
Mais les points secondaires sont totalement négligés.
Les Mascareignes, en particulier, ne reçoivent que des visites occasionnelles pendant plus de 100 ans après leur découverte par les Portugais ; découverte qui a eu lieu entre 1507 et 1528.
En 1638 après un siècle de sommeil, les Hollandais prennent possession de l’île centrale qu’ils vont appeler Mauritius.
Et les Français prennent possession des deux autres.
Ils vont appeler la plus grosse Bourbon et la plus petite, ils vont lui laisser son nom portugais de Rodriguez, c’est-à-dire Rodrigue.
Encore faut-il savoir que ces prises de position de 1638 sont des sortes d’occupation par défaut. Les Hollandais utilisent Mauritius comme escale sur la route de l’Orient mais il ne la colonise pas vraiment.
Quant aux Français, ils s’excitent beaucoup sur Madagascar et n’installent personne dans l’île volcan Bourbon.
Les oiseaux solitaires et les tortues de terre ont donc un petit répit sauf quand un bateau de passage fait le plein de ses saloirs.

 

Histoire de La Réunion racontée par Daniel Vaxelaire

Caloupilé

Caloupilé

Caloupilé : Murraya koenigii

Arbuste atteignant 2 à 3 mètres de hauteur, le caloupilé est originaire d’Asie tropicale où il pousse à l’état sauvage. Il fut probablement introduit dans les Mascareignes par les premiers engagés indiens. Comme le bananier, cette plante se multiplie essentiellement par rejet, c’est à dire que les jeunes plants sont issus des racines du plant mère. A La Réunion, le caloupilé est une plante acclimatée, cela signifie qu’il n’est pas propagé à l’état sauvage et qu’il est maintenu en culture. On en trouve dans de nombreux jardins, ce qui permet de se procurer facilement les feuilles souvent utilisées dans les plats de résistance (dit « carry » ou « cari ») et notamment le cabri massalé. Ce condiment, largement utilisé dans la cuisine indienne, est parfois appelé reine des épices. La feuille prisée par son arôme entre dans la confection de poudre de curry.

Usages traditionnels

En plus d’être un aromate, le caloupilé a aussi des vertus médicinales et est utilisé en tisane contre l’hypertension et parfois contre le diabète.

Propriétés vérifiées

Fortifiant gastrique Anti-vomitif Régulation du taux de sucre Hypotensif Antibactérien Antifongique

Recette

Faites bouillir 1 litre d’eau, coupez le feu, ajoutez quelques feuilles de caloupilé. Laissez infuser. Buvez à la soif.
Les vertus thérapeutiques exposées ne peuvent en aucun cas se substituer à un avis médical

SOURCE

Aplamedom Réunion
Kinkeliba

Kinkeliba

Kinkeliba : Combretum micranthum

Devenue la boisson des colons et missionnaires d’Afrique elle reçut le nom de « tisane de longue vie ». Le kinkeliba prend la forme d’un arbrisseau touffu pouvant atteindre 4 ou 5 mètres, quelquefois réuni en buisson, dont l’extrémité des branches est volubile. Ses feuilles vert foncé, résistantes et à pétioles courts, ont une extrémité pointue. La plante développe de petites fleurs blanches légèrement rosâtres, donnant des fruits qui sont des akènes présentant des ailettes papyracées.

Usages traditionnels

Le kinkéliba est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés cholagogues et diurétiques. Elle s’utilise en infusion contre la constipation, pour stimuler la fonction biliaire et favoriser l’excrétion biliaire. Elle est également efficace comme anti-inflammatoire et antibactérien et dans la protection des cellules hépatiques. Usages internes :
  • Traitement de la constipation
  • Traitement des calculs biliaires
  • Anti-inflammatoire et antibactérien
  • Troubles urinaires
  • Complément des régimes amaigrissants

Propriétés vérifiées

Action anti-inflammatoire et antimicrobienne sur certains germes. Effet cholagogue et diurétique. Stimulation du foie et de la bile.

Recette

Porter à ébullition environ 30 g de feuilles séchées dans 1 l d’eau, pendant une vingtaine de minutes. La décoction obtenue après filtration peut être bue à tout moment de la journée, mais de préférence le matin.

Précautions

Pas de contre-indication connue à ce jour
Les vertus thérapeutiques exposées ne peuvent en aucun cas se substituer à un avis médical personnalisé

SOURCE

Doctissimo
Recette beignets de Bringelles

Recette beignets de Bringelles

Les beignets de Bringelles

Une Bringelle est le mot local employé à La Réunion pour désigner une aubergine. Les beignets de bringelles font partie des amuse-bouches réunionnais. Ils servent aussi d’entrées.

Ingrédients

  • 200 gr de farine
  • 2 œufs
  • 1 /2 sachet de levure chimique
  • 3 bringelles
  • sel
  • vetsin (Glutamate monosodique)
  • huile

Préparation

  • Pour la pâte mélangez la farine, les œufs, le sel, la levure et le vetsin.
  • Coupez les bringelles en tranches moyennes puis saupoudrez-les de sel pour les faire dégorger.
  • Passez les tranches dans la pâte puis dans la poêle à frire, des deux cotés.
  • Vous pouvez retirer les beignets une fois les deux faces dorées, pour les mettre sur du papier absorbant.

Source

Yvonne Cadet-Barrabé